Développant le 3è point retenu pour échanges à la conférence de presse à savoir les difficultés rencontrées par la Conaju, Me Nico Lianza, coordonnateur national de la Conaju a dressé une liste exhaustive en 5 mois d’existence de cette structure mise en place par arrêté ministériel.

D’entrée de jeu, il note que tout a été un parcours decombattant pour la Conaju. La Conaju n’a rien trouvé à la Fédération Nationale Congolaise de Judo. Bien que celle-ci avait comme les autres fédérations nationales sportives une adresse sur Dima N°10, malheureusement sur le lieu il n’y avait plus rien. Le lieu est envahi par des locataires qui ont pris possession du lieu. A l’arrivée de la Conaju, il fallait ne plus être SDF. La Fénacojun’avait ni adresse email, ni boîte email certifiée, pas des bases des données de ses membres. A peine deux commissions fonctionnaient. Tenant compte des objectifs assignés à la Conaju à savoir :

1. Gestion du judo congolais

2. Gestion de l’équipe nationale

3. Identifier et répertorier athlètes, clubs, ententes, ligues

4. Amender les statuts

5. Organiser les élections.

Il fallait pour la Conaju palier à tout cela.

Comme actes posés par la Conaju, Me Nico Lianzaénumère :

1.Visites ou tournées au Secrétariat Général aux sports et Loisirs, Comité Olympique, ministère des sports et Loisirs, voir la FIJ en Europe afin d’identifier et poser le problème.

2. Acquisition d’un siège pour la Conaju

3. Acquisition des surfaces de tatami répondant aux normes internationales

4. Dotation des judogis (kimonos) à l’équipe nationale

5. Restructuration de l’équipe nationale par des critères objectifs. Tout est partie par la 1ère phase du tournoi de sélection des léopards, il y a eu compétition dans toutes les ligues. Les meilleurs sont venus compétir à la phase finale. Au finish, on a sélectionné deux athlètes par catégorie.

6. La Conaju a signé des contrats avec plusieurs structures. Il y a eu séminaire avec l’expert angolais, formation avec la Confejes, fédération française, formation avec expert Fij.

7. La Conaju a complété les commissions qui sont toutes opérationnelles

8. Le Retour de la RDC dans l’échiquier international, pour la 1ère fois un athlète masculin a pu ramener une médaille d’or.

9. La Conaju a travaillé avec les moyens de bord. Elle a travaillé avec beaucoup d’athlètes, arbitres, entraineurs, journalistes pour que le judo retrouve sa place de 2è discipline populaire.

Antoine Bolia